Extension maison : doit-on payer des impôts ?

Au moment de faire une extension de maison, il est crucial d’avoir une idée des dépenses que cela peut impliquer. Outre les dépenses liées aux travaux, nombreux sont les propriétaires qui se demandent si cela impactera également le montant des impôts. Lisez pour mieux comprendre.

Taxes foncières

Les taxes foncières sont une contribution annuelle qui est réglementée par comté et dont le montant fluctue selon la zone géographique. Ce type de taxe est généralement basé sur l’estimation de la valeur de marché de votre maison ou bien sur votre terrain. Lorsque vous effectuez des modifications à votre propriété (construction, aménagement, etc.), le prix estimé augmente, ce qui affectera directement le montant des taxes foncières. Ce sera par exemple le cas si vous effectuez la construction d’un garage ou toute autre extension qui impacte positivement la valeur de votre propriété. En effet, dans ce cas, ces taxes sont calculées et mises à jour en fonction de la nouvelle estimation établie pour votre bien immobilier.

Habituellement, plus votre propriété est prisée sur le marché et plus la taxe sera élevée. Par conséquent, les frais liés à l’acquisition entrent en jeu lorsque l’on compare le prix d’achat aux taxes à payer une fois que l’on a finalisé ses travaux ou réalisé un achat. Dans ce sens, on constate que les taxes foncières peuvent changer rapidement selon différents facteurs. De ce fait, il est toujours important d’être averti des conséquences possibles liées à un achat immobilier ou aux travaux afférents à une propriété.

Par exemple, si vous faites des rénovations, cet impôt sera dû lors de la première étape (la construction) et à chaque étape intermédiaire et finale (la finition). Le montant de l’impôt est généralement calculé en fonction du coût total des travaux effectués sur la propriété.

Droits d’enregistrement

Les droits d’enregistrement (ou droits d’amélioration) sont une forme de taxation qui est déterminée par le gouvernement local. Ils sont destinés à couvrir les dépenses liées aux projets conduits sur le bien immobilier d’une personne. Cet impôt n’est pas fixe et peut varier selon chaque collectivité territoriale. Cela veut dire que lorsqu’une personne réalise des travaux ou des aménagements sur sa propriété, elle devra s’acquitter du montant correspondant à chaque étape du projet réalisée. Par exemple, pour un projet de rénovation, les droits d’enregistrement seront exigibles au moment du lancement du chantier, quand ce chantier aura atteint une certaine étape ou lorsqu’il sera terminé. Le montant exact de cet impôt est établi en fonction du prix total des travaux réalisés.

En conclusion, chaque collectivité territoriale a son propre système de taxation pour ce type de services et cet impôt est à verser automatiquement à chaque palier de réalisation des travaux. Enfin, un avantage notable est qu’il n’a pas le même taux dans chaque comté, mais plutôt un taux proportionnel au prix final des modifications apportées à la propriété.